samedi 16 août 2008

HASSAN II, FILS DE GLAOUI

Qui est Glaoui?


Hassan II



La fille bilogique juive
de Hassan II, vivant en Israël



Mohamed V
A observer comment Hassan II
ressemble à son père biologique
le Glaoui, et non à
Mohamed V


Thami L´Glaoui,
le vrai père biologique
de Hassan II


Hassan II



Abdesadeq Glaoui,
l'un des fils du Glaoui
et ancien ambassadeur
du Maroc en Allemagne



Hassan II


Abdesadeq Glaoui


Thami l'Glaoui,
le père biologiquede Hassan II


Hassan II, ivre, fumant et drogué, le non-croyant "commandeur des croyants" !

Hassan II,
le fils de Glaoui

Le général Oufkir m´a personnellement informé - le 10 octobre 1972 - au cour d' une discussion sur la dynastie alaouite, ce qu´il a appris de Glaoui lui-même: que - Hassan II est, en fait, né d´une ancienne concubine (de mère juive) du Pacha de Marrakech qu´il a offert (enceinte de lui de six mois) à Mohamed Ben Youssef.

Hassan II est le fils biologique du grand traître Haj Thami l´Glaoui!

Les sultans alaouites ne célébraient pas leur mariage et ne le rendaient pas public. c´était des mariages morganatiques. La célébration se passait souvent à la naissance d´un enfant dont souvent on ne savait pas, avec certitude, qui en est le vrai père!

Ceux qui ont offert les concubines aux sultans, les marchands maquereaux qui les ont vendues ainsi que les esclaves de la "garde noire" peuvent souvent être les vrais pères des sultans "alaouires" bâtards.


Les sultans alaouites avaient souvent plusieures femmes "légitimes" et un grand nombre de concubines souvent offertes, en corruption, par des tribus ou achetées par l´intermédiaires de marchands juifs spécialisés en Europe.

Mohamed V - qui était un "coureur de jupons" et obsédé sexuel notoire - avait reçu du Glaoui, le bordelier de Marrakeche, durant plusieures années, tout un harem de concubines souvent d´origine juives ou africaines. D´ailleurs le premier mariage "officieux" de Mohamed V ne s´est pas déroulé à Rabat, la Capitale du Maroc, mais à Marrakech, "Capitale" de Glaoui, le 27 octobre 1926 avec une concubine de Glaoui "Abla" (aussi né d´une mère juive) et décèdée à Rabat le 1 er mars 1992.

Hassan II, lui aussi, a suivi la tradition féodale et jahilite de ses encètres "alaouites". Mohamed, son fils aîné et l´actuel "roi" Mohamed VI, est né le 21 août 1963 à Rabat. Sa mère était "roturière" - selon le mythe alaouite - et n'a jamais reçu de titre, tout au plus était-elle l´une des "mères des enfants royaux"!

Qui est Glaoui?

Haj Thami L´Glaoui appartient au clan familial des Glaoui qui sont une « Dynastie » de caids qui a « régné » sur une partie plus ou moins étendue du sud du Maroc probablement depuis le début du XVIIIè siècle jusqu’en 1956.

La famille Glaoui construit sa réputation grâce au contrôle mafieux qu’elle exerçait sur la route qui lie Taroudant à Marrakech. Plusierurs tristement célébres "caïds" sont issus de cette famille. Le traître pacha de Marrakech, Thami Glaoui, s’illustre sous la colonisation par le soutien qu’il apporte à l´occupation étrangére de son pays. Il s’opposa à la résistance nationalistes et se ralia franchement aux occupants.

Madani Glaoui a été grand vizir (premier ministre) de Moulay Hafid depuis l’intronisation de celui-ci (dont Madani fut le principal artisan) en 1908 jusqu’à 1911.

Son cadet Thami - le père biologique de Hassan II - fut pacha de Marrakech (sorte de gouverneur sous l´autorité des occupants pour la moitié sud du Maroc) de 1912 jusqu’à l’"indépendance".

L’origine des Glaoui reste obscure; ils se sont même usurpé - comme les "alaouites" après coup, une ascendance "cherifienne"!

Thèse crédible : Fuyant les famines de l´AfriqueNoire l’ancêtre des Glaouis - comme celle de Ba Ahmed - se serait placé sous la protection d’un marabout local, aurait épousé la fille de ce dernier et hérité, à sa mort de sa "baraka" de la Zaouia et des biens affectés à son entretien notamment des salines sur l’oued Mellah. L’agurram (santon) devient ensuite amghar "Cheikh" (chef séculier désigné par ses contribules pour les representer auprès du Makhzen) et fait entériner sa position par Moulay Ismael qui le nomme à la tête des Glaoua (tribu du versant sud de l’Atlas) où il établit un souk (Khemis de Telouet) et un caravansérail. Il contrôle alors le passage des caravanes venant du Tafilalt et du Sahara (qui lui versent un droit de passage) et perçoit des taxes sur tous les produits vendus au souk et les revenus du caravanserail. En 1856 le commandement de ses successeurs est augmenté par Moulay Abderrahmane d’une tribu du versant nord de l’Atlas où il établit un second souk (El Had Zraqten, non loin de Telouet).

L'omnipotent Pacha El Glaoui Il a été bourreau des rebelles de l’Atlas, collaborateur de la France coloniale, ennemi juré des nationalistes et suppôt du sultan Fantoche Ben Arafa. Pure produit du système alaouite, il était tout cela à la fois dans le Makhzen à l’époque, mais comment y est-il parvenu ?

Les Glaoua, puissants guerriers - et comme les alaouites - bandits de grand chemin du Haouz, chefs de tribus Imzwarn, obtiennent de la France - avant même l'occupation - le statut de protégés. Après la destitution du sultan Abdelaziz, le caïd Madani El Glaoui (41 ans) est promu grand vizir, et son frère cadet Thami (28 ans) pacha de Marrakech.

Durant les premières années de la colonisation, le jeune Thami El Glaoui passe, aux yeux de Lyautey, pour le "pacificateur" des tribus rebelles du Sud. Il est le "dompteur" de dissidents comme El Hiba et l'auteur des campagnes décisives qui lui ont valu une série de médailles françaises qu’il arbore avec fierté et des dotations d’armes considérables. En 1918, alors que son frère meurt, Lyautey le nomme "chef de la famille", le réinstalle pacha de Marrakech et l’introduit auprès de personnalités françaises influentes, dont Philippe Pétain et Marcel Boussac. El Glaoui règne alors sur le Haouz. Telouet (jusqu’à Ouarzazate), est tenu par son neveu, le caïd Hammou. Après la mort de Hammou, en 1934, il y place son fils aîné, Brahim, né (justement) de sa concubine turque, Lalla Kamar Torkia. Entre temps, il sait se rendre utile, aux occupants, jusqu’au Rif, dépêchant en 1926 plus de 1000 soldats en expédition pour évincer Abdelkrim. Une année auparavant, rapporte Gavin Maxwell, il dira à Lyautey qui repart, "peu importe qui vous succédera, vous resterez toujours mon maître". Il lui est reconnaissant, explique l'historien marocain, Kenbib, de "faire appel à lui pour faciliter la mise en place du protectorat et par là même conforter les structures traditionnelles du Makhzen" alaouite. Du statut de protégé des occupants, il devient - comme tout le makhzen alaouite - l’un des piliers de l'occupation coloniale.

Le butin de guerre d’El Glaoui provenant de ses pillages pendant ses attaques de"pacification" coloniales contre les tribus rebelles devient considérable. Le Glaoui devient alors un gros propriétaire terrien, avec le legs de dahirs (des lois) sultaniens et la bénédiction des occupants reconnaissant.

En véritable mafioso - bien avant qu’il devienne pacha, "personne ne pouvait vendre ses olives avant lui", rapporte Paul Pascon. Avec l’autorité sur la région et sur les terres Guich, il a multiplié les stratagèmes pour étendre son territoire : 5300 ha cédés par l’État à titre quasi gracieux, 5000 ha "extorqués" à son bras droit El Biaz à sa mort, des impôts dont il retenait une part régulière, des droits d’eau obtenus sans contre-partie, etc. Au bout du compte, rapporte Pascon, en 1929, son salaire ne représentait que 2% de ses revenus. "Il a monté son train de vie en tablant sur la permanence des revenus que lui rapporte l’exploitation intensive des tribus", note à l’époque le commandant Orthlieb. Le Glaoui devient actionnaire principal dans l’Omnium Nord Africain (ancêtre de l’ONA royale), mais aussi à la CTM. Dans le faste d’antan, raconte Mehdi Bennouna (fondateur de la MAP, cité par El Glaoui fils), "mon père a compté, à table, 17 plats pour chaque invité". A l’époque, le sultan alaouite se contente d’apposer son sceau et signature sur les décisions des occupants, et le Pacha passe, au mieux, en ajoutant à sa signature: "le seigneur de l’Atlas" et, au pire, pour "le prédateur du Sud".

El Glaoui aurait pu ne pas connaître une telle ascension si le caïd Mohamed Boucetta, son unique rival pour le pachalik de Marrakech, réputé plutôt vertueux, n’avait pas été assassiné en janvier 1920 par des hommes de main de Glaoui.


El Glaoui a également une identité de "grand bordelier" (expression de Charles André Julien et Jean Lacouture). Le titre, il le doit au quartier de maisons closes de Bab El Khemis à Marrakech qui contenait plus d’un millier de prostituées, dont il prélevait 25% des entrées. Pragmatique jusqu’au bout, le Glaoui.

Le fait que son beau père et grand vizir, El Mokri, lui ait signifié, lui "le serviteur du Makhzen", qu’il n’était plus le bienvenu au Palais l’aurait mis (subitement) en rogne. Enfin, le fait que le maréchal Juin l’ait "remonté contre le roi qui joue l’Istiqlal contre les serviteurs classiques du Makhzen" l’aurait convaincu de la nécessité de comploter contre lui (comme le fit son frère, Madani, contre le sultan Moulay Abdelaziz).

Outre ses actions dans le groupe de la presse de l'occupation Mass, le Glaoui entretenait moult journalistes étrangers à sa solde. Lorsqu’en 1932, Gustave Babin signe un brulôt qui le démasque, intitulé "Son excellence", il envoie un plaidoyer autant au sultan qu’au résident général pour s’en dédouaner.

El Glaoui se prend même pour le prince à la place du prince. Profitant de sa relation privilégiée avec Winston Churchill, il tente d’envoyer à la reine d’Angleterre un cadeau en émeraudes à l’occasion de son mariage en 1952, mais on lui fait savoir qu’il n’était pas un chef d’État. L’épisode, commente Kenbib, montre "la maladresse du pacha une fois sorti du pays". Mais elle montre aussi la mobilité et la notoriété surdimensionnée du personnage. Lucide mais aussi rongé par un cancer de plus en plus déclaré, il comprend tardivement que la soumission inconditionnée au couple Juin-Guillaume, a été la mauvaise carte à jouer. Le résident général Grandval l’ignorant, Mendès France refusant de le recevoir, les libéraux (pour l’indépendance et le retour du roi) ayant de plus en plus d’appuis à Paris, El Glaoui devient en octobre 1955 "un anachronisme".

26 octobre 1955. Les traîtres marionnettes du Makhzen se retrouvent et se réconcilient ! Rabat. El Glaoui se fait petit devant le conseil de régence. Quinze jours plus tard, il se prosterne devant le sultan revenu au château St Germain-en-Laye. Alors que le alem dissident, Kettani, n’est pas reçu, le pacha traître est absout. Il meurt peu après, comme si "sa vie s’est confondue avec celle du protectorat", commente judicieusement Kenbib.


La grde noire des "alaouites",
constituée par des esclaves noirs
achetés de l´Afrique Noire
pour protérger les sultans
de la population locale


Protégés par leur garde noire,
les sultans alaouites obligent
les citoyens marocains à se
prosterner et à s´agenoyiller
devant les tyrans "alaouites"!


Le général Lyautey
nomma
Le 18 novembre 1927
sa marionnette Mohamed V
comme "sultan" robot à
signer les décisions des
occupants

Prise de têtes

Cette vue représente les remparts seignant de Bab Sidi
Abdelouahab, bâtie au XIIIème siècle, où le Maghzen alaouite
exposait les têtes des chef rebels qui lui avait... tenu tête.


Hassan, "commandeur des play-boys" !



Observez le goût vestimentaire
de Hassan II et la servilité de son
premier ministre Osman!


Hassan II et Shimon Pérez l´actuel
président d´Israel.
Pérez élu et représente les juifs
occupnts. Et Hassan II, non élu,
représente... les juifs!


Hassan II, ici, dans une séance
d´allégence et de soumission
"Béâaبيعة" au judaïsme et à la
bible juive (l´"Ancien Testament") ,
face au rabin juif Méïr Obadia
qui bénit le commandeur des..


Un document officiel, en hébreux - de Chalom
Messas, Rabin d´Israel - qui a beni Hassan II



En tant que "Grand" Rabbin d´Israël,
le rabin juif Chalom Messas et, ici, avec
le Président de l'Etat d'Israël qui vient
d´être condamné pour viole et remplacé
par Perez comme président d´une bande
de criminels qui a violé tout un peuple!
Le respect du président juif est
remarquable, mais ici le rabin n´a pas
besoin d´enseigner puisque son
auditeur est déjà un violeur initié!


Hassan II (à droite), le dernier marocain à
recevoir la bénédiction du rabin juif
Chalom Messas (à gauche).
( neveu du rabin Yossef Messas).
Hassan II accompagna ce rabin à l'avion quand
il partit définitivement pour Israel, afin d'être
le dernier marocain à recevoir sa bénédiction.




Rabbin Yossef Messas,
à droite, avecMohammed V


Rabin Ribbi Chalom Messas,
ici avec Mohamed V


Après la mort de Hassan II,
c´est Azoulay ( debout à gauche)
qui assure la continuité du
régime juif au Maroc face au
citoyen "musulman" agenouillé
et humilié devant Mohamed VI
(au centre) auquel il baise la main


Hassan II (à droite) grand ami du juif sioniste
DAVID ISRAEL (à gauche).


Hassan, le "commandeur" des ... chasseurs...


Les sultans alaouites ont contribué à mobiliser des centaines de milliers de mercenaires
marocains pour servir leurs occupants dans leurs guerres pour occuper d´autres peuples
en sur tous les continants. Ici un cémitière en France où sont enterrés les mercenaire
"Harkis" (Goumiers) marocains tombés au service des occupants...




Charles DE GAULLE - résistants contre les occupants de son pays - exécuta le "Pétain"
français et décora le "Pétain" Mohamed V ... pour avoir servi les occupants du Maroc


Voici, ci-dessous, comments les juifs, occupants de la Palestine,
honorent aujourd´hui et célébrent Hassan II, leur agent docile
et traitre de sa nation islamiques. Les Israéliens qui, eux-mêmes,
n´aurais jamais accepté qu´une telle crapule, traitre et déspote
les gouverne!.. Les généraux Dlimi et Oufkir m´ont raconté que
Hassan II était un vrai agent du Mossad israélien, et qu´il a tout
fait pour les obliger à travailler pour à collaborer avec le Mossad !


Source :
Le site des juifs qui résident et occupent politiquement
notre pays et qui occupent militairement la Palestine
http://dafina.net/forums/read.php?52,105743



A LA MEMOIRE DE CELUI QUI ETAIT LE ROI DES JUIFS









Observer COMME Hassan II RESSEMBLE à son père biologique le Glaoui


LES PARKS EN ISRAEL AU NOM DE S.M.HASSAN II




IL Y A DES RUES ET DES PARKS EN ISRAEL QUI PORTE SON NOM

UN FILM A ETE ENREGISTE EN ISRAEL

محمد السادس يمنع المغاربة من تقبيل يده

أعلن الملك محمد السادس رفضه ظاهرة تقبيل اليدين، ودعا المواطنين إلى الامتناع عن تقبيل يده أو يد أفراد العائلة المالكة.

*
وذكرت الصحف المغربية أن الملك قال: "أعلن من مكاني هذا عن رفضي القاطع لهذا الأمر، وأسأل الجميع أن يعملوا بذلك ويمتنعوا عن تقبيل اليد إلا للوالدين براً بهما". وجاء هذا الموقف على خلفية أن : "تقبيل اليد لا تقبله النفس الحرة إلى جانب أنه يؤدي إلى الانحناء، وهو أمر مخالف لشرع الله، والمؤمن لا ينحني لغير الله الواحد الأحد ..".
*
وكان ملك السعودية عبد الله بن عبد العزيز قرر إلغاء تقبيل يده في سبتمبر 2005، واعتبر ذلك حدثا تاريخيا في الحياة السياسية السعودية. ولم يكتف ملك السعودية بذلك، بل نهى عن مخاطبته بمفردة "يا مولاي" أثناء إحدى زياراته للمدينة المنورة، مؤكدا أن المولى هو الله عز وجل.. وظلت عادة تقبيل يد الملك من الطقوس المخزنية القديمة لكنها أصبحت بمثابة عادة إلزامية بعد أن تم التخلي عن سجود الرعايا بين أقدام الملوك العلويين وتقبيلهم نعالهم وأحذيتهم. وكانت مسألة تقبيل يد "الحسن الثاني" إجبارية على جميع المغاربة، مع استثناء فئة "العلماء"، الذين أعفيت من هذا التقليد، فعوض تقبيل يد الملك الراحل كان بعض العلماء المغاربة يكتفون بتقبيل كتفه. وظل الحسن الثاني يصر على إبقاء يده ممدودة إلى من يسلم عليه ولم يكن يتنازل عن هذه العادة.. وشكّل الوزير الراحل إدريس البصري النموذج الأمثل في طريقة تقبيله ليد الملك الراحل، حيث كان يقبل يد الملك على الوجهين ولأكثر من مرة. وتقول الصحافة المغربية أنه مع وصول الملك محمد السادس للحكم أصبحت مسألة تقبيل يد الملك أكثر ليونة..

La dynastie alaouite au Maroc









La dynastie alaouite
au Maroc
Une monarchie coloniale juive

Le "commandeur des croyants",
le sultan qui a signé le traité du "Protectorat"

HAFID,

en tablier en peau de cochon, se convertit au judaïsme

Seule la Bible juive (l´"Ancien Testament") constitue le livre sacré des Francs-Maçons, sur lequel ils prêtent sermon de fidélité et d´obéissance absolu a leur secte. L´objectif suprême de la Francs-Maçonnerie est de former des juifs synthétiques. Selon la tradition juive: pour être juif il faut avoir une mère juive ou avoir atteint le plus haut grade de la Franc-Maçonnerie ! Par conséquent - suivant la coutume des sultans "alaouites" - Hafid éait un véritable juif synthétique !

"La Maçonnerie est une institution juive, dont l'histoire, les degrés, les charges, les mots de passe et les explications sont jufs du commencement à la fin " a écrit au XIXème siècle le Grand Rabbin Isaac Wise, originaire de Pologne, dans le périodique juif états-unien "The Israelite of America", 3 août 1860, cité par Yann Moncomble, dans "L'irrésistible expansion du mondialisme", Faits et Documents, 263p.1981, p.212

Détails:

Les journaux du 5 avril 1937 annoncent la mort de l’ancien Sultan Moulay Hafid.

Le Figaro
en bas de sa première page : "Moulay Hafid, ancien Sultan du Maroc est mort hier à Enghien".... Le Temps en haut de sa sixième page : “ Mort de Moulay Hafid ancien Sultan du Maroc ”.... De façon plus discrète, sa fiche maçonnique au GODF mentionne "décédé le 4 avril 1937" .

"S.M. Moulay Hafid, qui souffrait de troubles circulatoires, est mort hier, au début de l’après midi, à Enghien-les-Bains, dans la maison que, il y a vingt ans environ, le gouvernement français avait mise à sa disposition. Si Kaddour Ben Ghabrit, directeur de l’Institut Musulman de Paris et Ben Khalifat, imam de la Mosquée de Paris, étaient au chevet de l’ancien Sultan....”.

"Moulay Hafid, né à Fez en 1875, était le second fils du Sultan Moulay El Hassan (de la dynastie des Alaouites) qui régna sur la Maroc de 1873 à 1894.

En 1894, Moulay Hafid fut nommé vizir des affaires étrangères, mais à la mort de Moulay El Hassan, ce fut le fils aîné - Moulay Abd El Aziz - qui fut désigné pour succéder à son père, tandis que lui-même était nommé khalifat de Marrakech. Cependant la gestion d’Abd El Aziz mécontentait les Marocains qui lui reprochaient sa xénophilie et ses dépenses.

En juillet 1907, au lendemain de l’occupation de Casablanca par les Français, Moulay Hafid, appuyé par les caïds du sud se fit proclamer Sultan à Marrakech et marcha sur Fez où il fit une entrée solennelle le 7 juin 1908.

Cependant Abd El Aziz, réfugié à Rabat, envoyait contre lui 6.000 guerriers qui furent défaits, le 19 août 1908, sur la rive gauche de la rivière Tessaout.

Abd El Aziz, abandonnant la partie, se retirait à Tanger. Moulay Hafid prenait sa place, bientôt reconnu par les puissances occupantes signataires de l’Acte d’Algésiras qui avaient posé comme condition la reconnaissance par le nouveau sultan du dit Acte d´occupation....

Le 30 mars 1912, Moulay Hafid signa le traité de "protectorat" de Fez, qui consacrait officiellemet l’occupation du Maroc, l’istauration d’un "Protectorat" placé sous la direction du Commissaire Résident Général francais, dépositaire des pouvoirs du gouvernement français.

Le 28 avril 1912 le général Lyautey était nommé "Résident Général au Maroc"... Le 25 1912 mai il arrivait à Fez assiégée par la révolution des tribus berbères et délivrée par le colonel Gouraud.

Le 12 août 1912, Moulay Hafid signait son abdication avant de s'embarquer sur le Chayla. Le 13 août 1912, il était remplacé par son frère Moulay Youssef, sur décision de Lyautey.

Installé par les Français à Tanger, il joue, comme son frère Abd el Aziz, au roi en exil.

Quand la guerre éclate, il se réfugie en Espagne. Plus tard, pendant la guerre du Rif, il vient s’installer à Enghien-les-Bains, à la demande du gouvernement français.

Ventant ses "exploits" au Maroc, l´organisation Franc-Maconnique juive mondiale vient de révéler - sur son site officiel - que Moulay Hafid était bien l´un de ses membres, et que le sultan Moulay Abd El Aziz a également été membre d´une de leurs loges maçonniques Espagnoles de Tanger, en précisant que: "cette inclination, des Francs-Maçons, envers un Sultan retiré dans la ville internationale [Tanger] est confirmée par ce qu’écrit de lui Laredo dans son livre Mémoires d’un vieux Tangérois : "tous, à Tanger, le respectent pour son élévation de vue, son goût pour traiter avec les Européens". Mais, Laredo et les répertoires maçonniques restent silencieux sur une participation éventuelle de ce personnage à la vie d’une loge maçonnique. C’est vers la fin 1920 que Moulay Hafid est initié à Madrid par la loge "Union Hispano - Américana n°379" du Grande Oriente Espanol. Il est fait compagnon le 10 octobre 1921 et maître le 13 mai 1925. C’est une époque sombre pour lui ; en effet, la paix venue, il n’intéresse plus les gouvernements qui jusque là le subventionnaient, pour l’utiliser le cas échéant..."

Arrivé en France il s’affilie, le 13 janvier 1927, à la loge "Jean-Jacques Rousseau" GODF à Montmorency. Après accord du "Gran Consejo Federal Symbolico", daté de Séville le 20 décembre 1926, avec l’appréciation "Este querido H:. (15) observo una conducta masonica intachable, y convivio fraternalmente con todos los H:. de este Cuadro".

Initié et affilié, au GODF maçonnique, Moulay Hafid adressa aussitôt la demande de la double affiliation (suivante, ci-dessous) à la Loge "Plus Ultra n°452" de la GLDF Maçonnique de l’"Orient de Paris" :

La photocopie du manuscrit original
de la demande de Moulay Hafid:



_____________________________________________
Selon le témoignage de Maurice Caillet qui a passé une grande partie de sa vie dans la franc-maçonnerie: "Personnellement, je me permets d'affirmer qu'il est absurde, philosophiquement contradictoire, de prétendre être à la fois vrai catholique et franc-maçon. En cherchant bien il est facile de trouver la nuisance des francs-maçons. Juste un petit exemple : depuis quarante ans la franc-maçonnerie a progressivement initié tous les dictateurs africains : Bongo, Sassou nguesso, Biya, Deby, Compaoré, Hassan II, ainsi que leurs entourages et responsables militaires et civils dans les ex-colonies françaises, les ont soutenus, corrompus et maintenus en place au détriment des populations de ces pays"

Congrès franc-maçon au Maroc 2007
Le Maroc devient une destination privilégiée des pédophiles, des homosexuelles, du "tourisme sexuel", des grands escrocs internationaux... et... maintenant ... des sionistes francs-maçons du monde entier. Selon Tel Quel, "la Grande Loge du "Royaume du Maroc", présidée par le notaire Saâd Lahrichi, a accueilli, le samedi 17 juin 2007 à Rabat, une réunion importante du congrès mondial des francs-maçons venus de 60 pays. Publiée initialement par l’hebdomadaire Al Osboue, l’information est confirmée par un membre influent de la loge "marocaine", requérant l’anonymat. Contrairement à des réunions similaires qui se tiennent régulièrement dans des villes européennes et qui sont assez médiatisées, celle-ci s’est déroulée dans une discrétion absolue..."...

Transcription et explications de
la demande de Moulay Hafid :
S.M. Moulay Hafid
Castel St Georges
à Enghien-les Bains (SetO) à
Monsieur A.. Cintat
87 rue d’Hauteville, à Paris,
T:. C:. F:.(1)
Ainsi que je vous en fait part lors de la dernière ten:. (2) de votre r:.a:. (3) , j’ai l’honneur de vous demander mon af:. (4) au- près de la lo:. (12) "Plus Ultra" (6) à l’O:. (5) de Paris.

M
:. (7) régulier in:. (8) par la resp:. L'O:. (5) Hispano-América à l’O:. (5) de Madrid, en règle avec le trésor, je tiens à votre entière disposition tous mes dip:. (9) et doc:. (10) maç:. (11)

Je viens d’être affecté
:. à la lo:. (12) J.J. Rousseau à l’O:. (5) de Montmorency qui peut vous donner sur moi tous les renseigne-ments dont vous pouvez avoir besoin.

Dans l’attente de la décision que prendront nos F
:. (13) je vous prie, Mon T:.C:.F:. (1) d’agréer les plus frat:. (14) et meilleures amitiés de
Votre
signature [en langue arabe]




Enghien-les-Bains le 8 février 1927.
_____________________________
Explications et Petit lexique maçon Hafid, initié, utilise dans cette lettre interne secrète le langage maçonnique codé. Quelques explications pour les non initiés:
(1)
T:. C:. F:. = très cher frère.
:. = symbole franc-maçonnique
(2) ten:. = reunion en uniforme de Franc Maçon, Robe avec tablier en cuire de cochon
(3) r:.a:. = reunion annuelle .
(4) af:. = affiliation
(5) l’O:. = l´Orient
(6) "Plus Ultra" = le nom d´une loge
(7) M:. = membre
(8) in:. = initié
(9) dip:. = diplomes maçonniues
(10) doc:. = documents et recomandations maçonniques
(11) maç:. = maçonnique
(12) lo:. loge
(13) F:. = frère maçon
(14) frat:. = fraternelles maçonniques
(15)
Le H:. en espagnol = Hermanos, le frère ou les frères. Querido H = cher frère.
(16) FF:. = frères maçons (au pluriel)
:. = (maçon), symbole maçonnique

FM. Francs-maçons
Attouchements. Signes de reconnaissance des Francs-maçons (FM) entre eux.
Augmentation de salaire. Passage au grade supérieur.
Décors. Symboles vestimentaires. Les plus utilisés sont les gants, le tablier en peau de cochon...
Grade. Niveau dans la hiérarchie ; les hauts grades sont supérieurs au 3ème degré .
Initiation. Admission ou réception en loge ou les cérémonies suivantes ( passage à un grade supérieur).
Loge. Cellule de base où se regroupent les FM.
Obédience. Fédération de loges.
Passer à l'orient éternel. Mourir.
Profane. Désigne ce qui est extérieur à la FM.
Rite. Règles fixant le déroulement du travail en loge.

------------------------------------------------------

Au mois de mai 1927 le F:. Moulay Hafid a la double affiliation - au GODF et à la GLDF - avec l’approbation des FF:.(16) des deux obédiences.

Moulay Hafid, Franc-Maçon, était-il un "F:." assidu ?

Voici, selon le site officiel des
Francs-Maçons, ce qu´en disent les archives de sa "loge":

" Le cahier de la loge "J. J. Rousseau" mentionne pour la première fois son nom, le 14 novembre 1926, en tant que visiteur, avant son affiliation à l’Atelier : "Le F:. Moulay Hafid demande l’entrée du temple après vérification de ses papiers. L’entrée du temple lui est donnée" par le Vénérable Jolly Léon... Son nom réapparaît dans le compte-rendu du 12 décembre 1926 : "Une lettre demande l’affiliation du F:. Moulay Hafid"... Puis le 13 mars 1927 : "La loge Plus ultra, Or:. de Paris, demande si l’At. ne s’oppose pas à l’affiliation du F:. Moulay Hafid "... Le 8 mai 1927 : "Une planche du GODF accuse réception de l’affiliation du F:. Moulay Hafid". Puis, les documents ne donnant pas la liste des membres présents, la question reste sans réponse. Il faut retenir cependant que le F:. Moulay Hafid demeure inscrit, tout au long des années qui suivent, sur le tableau de loge en tant que membre actif, jusqu’à la date de sa mort le 4 avril 1937.

Il en est de même à la loge "Plus Ultra". C’est une loge dont le sceau porte "Hispano-Americana", en rappel de la loge de Madrid ; elle est d’ailleurs de langue espagnole. Tout cela explique, certainement, le choix du F:. Moulay Hafid qui y est enregistré par la GLDF sous le n° 62.132 ; aux côtés de FF:. venus de Valence, Tarragone, Barcelone, Constantinople ....

Par contre, le nom du F:. Moulay Hafid n’est jamais mentionné dans les débats des loges au Maroc sous la IIIe République. Embarras des quelques rares FF:. qui savent et ignorance de la grande majorité expliquent largement ce silence, cette occultation.

NB – Toutes ces loges au Maroc, avant la fin du XIX° siècle, n’ont pu échapper à la connaissance du sultan. Plus particulièrement à Rabat « Luze en Rabat n° 135 » et à Fez « Fet n° 136 » où la présence de marocains ne peut se comprendre sans l’accord de Moulay Abd el Aziz."



Hafid en France



Hafid à Casablanca

Documents sur l'appartenance maçonnique de Moulay Hafid
(cliquer sur les document pour les agrandir):



Note chronologique

5 août 1890

Convention secrète entre la Grande-Bretagne et la France : cette dernière se voit reconnaître le droit d'occuper le Sahara occidental pour préserver un passage vers le sud, c'est à dire vers le Niger et le Tchad. Il s'agissait d'assurer la sécurité sur l'Algérie, mais cette convention ne fut jamais vraiment exploitée.

Mai 1902

"Accord des confins" : le Sultan du Maroc et le gouvernement Français se mettent d'accord pour un contrôle commun dans la région frontalière avec l'Algérie.

Octobre 1903

Le colonel Lyautey est appelé pour assurer la pacification de la frontière Algéro-Marocaine depuis la Méditerranée jusqu'à Beni Alles. Il dispose de 8000 hommes, mais outrepasse les pouvoirs que le gouvernement lui a fixés et dépasse les limites de la frontière. Il occupe Bechar (en territoire marocain au Sud est) et l'appelle Colomb.
Au même moment, le Maroc est exsangue financièrement, et fait appel à la Banque de Paris et des Pays-Bas qui devient le principal créancier du royaume.

31 mars 1905

Le Kayser Guillaume II inquiet de l'avancée des troupes de Lyautey débarque au Maroc à Tanger.

du 7 janvier au
6 avril 1906
à Algésiras

Conférence internationale à la demande du Sultan sous la pression du Kayser. Treize pays y participent et la France en sort vainqueur. Les principaux ports marocains y tombent sous le contrôle de la France et de l'Espagne. La France devient majoritaire dans la Banque d'Etat du Maroc.
Le traité d'Algésiras est particulièrement mal vécu par la population Marocaine. Des émeutes éclatent dans les grandes villes.

19 mars 1907

Assassinat à Marrakech du docteur Mauchamp, médecin humanitaire, mais soupçonné par la population d'être un "agent" travaillant pour la France : grande émotion en France.

5 août 1907

A la suite de violentes émeutes provoquées par la profanation d'un cimetière musulman lors de travaux dans le chantier du port , le croiseur Galilée bombarde la ville de Casablanca en représailles, et les troupes débarquent et occupent la plaine de la Chouïa autour de Casablanca.

16 août 1907

Le sultan Abd El Aziz est remplacé par son frère. Mais il est impuissant devant les Français et se soumet.

1909

En réaction à l'occupation par la France de la Chouïa, l'Espagne s'installe dans le Rif.

14 mars 1911

Soulèvement populaire contre l'autorité du Sultan à Fès qui échoue.

4 mai 1911

Le sultan Moulay Hafid signe une lettre demandant l'appui de la France : les Français occupent aussitôt Fès, Meknés et Rabat.

1er juillet 1911

Le Kayser Guillaume II, mécontent de l'attitude de la France, envoie le croiseur Panther à Agadir, officiellement, pour protéger les intérêts des Allemands dans le Souss. On est proche de la confrontation armée entre les deux pays.

4novembre 1911

Appuyée par la Grande Bretagne, la France accorde à l'Allemagne des compensations territoriales en Afrique Équatoriale , et en contrepartie celle-ci reconnaît le" protectorat" de la France sur le Maroc.

30 mars 1912

Le Sultan Moulay Hafid signe le traité du protectorat.

16 mai 1912

Rejoints par des mutins, des rebelles soulèvent Fès. Le gouvernement Français envoie les généraux Lyautey et Gouraud.

Lyautey est nommé Résident général du Maroc.

Hassan II, qui était également, un initié "Franc-Maçon" - avec le concours des grands groupes français : Total, Elf, Bouygues, Bollore, Dumez, Fougerolle, entretenait les meilleures relations avec les frères maçons et les hauts dignitaires et dirigeants politiques de l'Etat Français qui sont affiliés

Quand le roi du Maroc Hassan II envisage, du temps de sa splendeur, d'être initié, à qui s'adresse-t-il ? A la GLNF, via Raymond Sasia, un policier au service du groupe Bouygues *, * ( 1. Le Canard enchaîné du 19 mai 1993. ). Tous les groupes français implantés en Afrique ( Elf, Total, Bouygues, Dumez, Fougerolle, Bollore... ) utilisent cette carte de visite pour entretenir leur petit commerce. " Quand on est franc-maçon en Afrique, les portes vous sont ouvertes car il n'y a pas de loi, souligne un "frère" "africain". Toute la puissance de la maçonnerie vient de là. " Au point d'alimenter les fantasmes. Ainsi, Michel Roussin, qui passe pour l'un des plus influents personnages de la " Françafric ", n'est apparemment pas franc-maçon. Il en possède pourtant bien des symptômes, si l'on peut dire (officier de gendarmerie, préfet, n° 2 de la DGSE, ancien chargé de mission auprès du président de la Compagnie générale des Eaux, directeur de cabinet du maire de Paris, président de SAE international, président du comité Afrique-Caraïbes-Pacifique au Medef... ). Et Michel Roussin dit qu'il laisse dire. " C'est comme si ", sourit un membre de la GLNF. " A son niveau, il n'en a pas besoin ", précise un autre.

Pour des centaines de milliers de Juifs-Marocains de par le monde, Mohamed V c'est avant tout le Souverain juif bien-aime à qui ils doivent leur vie. Ils protégeait les juifs et massacrait - par exemple - les musulmans du rif en 1958!

Aujourd'hui encore, dans de très nombreuses maisons de juifs d'origine marocaine, à Paris ou à Montreal, à Melbourne ou à Tel-Aviv (Ceux qui sont maintenant au sein de l'armée israélienne "Tsahal" et tirent sur nos frére enfents palestiniens comme sur des lapins!) le portrait du roi juif synthètique Mohamed V trône au beau milieu du salon, avec les photos familiales de mariages et les les portraits de famille.

Il est vrai que Mohamed V5 a protégé les juifs marocains mais il n'a pas hésité un instant à faire massacrer 8000 âmes musulmanes rifaines dans la régions d'Alhoceima en 1958 qui demandaient un peu plus démocratie pour le Maroc naissant..

Régime de ‘contrôle’ politique et militaire

Comme suite au traité de l´occupation, connu sous le nom du "traité du protectorat" - signé le 30 mars 1912 par le sultan Moulay Hafid - un régime de ‘contrôle’ politique et militaire de l´occupation a été instauré pour mieux "adapter" et instrumentaliser le Makhzen au service des envahisseurs et des Colons et afin de donner un semblant de légitimité au colonialisme et de mieux gérer l´occupation. Au nom de ce "contrôle", le maréchal Lyautey (1854-1934) va détrôner Moulay Hafid - qui a signé ce traité - et désigner Moulay Youssef à sa place! Lyautey entend ainsi renforcer sa monarchie coloniale et la confectionner à sa guise!

Le nouveau Roi - et tous les "rois" alaouites qui l´ont suivi, jusqu´à Mohamed V - ne font
alors que signer tout ce que prépare l´autorité de l´occupation. Conséquence naturelle de cette invasion étrangère, une résistance farouche va se développer.

Face à cette résistance - que les occupants (à l´instar des envahisseurs d´aujourd´hui - en Palestine, en Irak, en Somalie et en Afghanistan- qualifient de "terrorisme) les occupants entament une longue guerre de "pacification".

Seulement, "pacification" (juive à l´israélienne) et " protectorat" veut dire aussi massacre de centaines de milliers de marocains, agressions, humiliations et exploitation de milliers de foyers
avec la bénédiction "de l´autorité" des sultans alaouites, exactement comme l´on se sert actuellement de Karzay et de "l´autorité palestinienne" et de son "sultan" Mahmoud Abbas (le protégé protecteur de l'occupation juive) pour dominer et massacrer le peuple palestinien.

Cette philosophie politique est encore en application dans le Maroc de Mohamed VI: la sécurité (du régime) prime sur celui du pays, du peuple ou de la nation. Il s’agit d’exploiter directement - au maximum - et d’assurer impérieusement la continuité du pouvoir.

Ce système colonial va marquer - au moins jusqu´à présent - le destin des Marocains: contrôler, réprimer et terroriser la population s’avèrent être les seules actions mises en exercice par le Makhzen afin de se créer de toutes pièces et survivre en tant qu’État dompteur et dominateur.

Et c´est à l’"État"-"makhzen" marocain - même après l´"indépendance" de suivre les mêmes pas, de répéter les exercices de la dite domination afin de s’assurer l´éternité "légitime" ou la "légitimité" de l´éternité du pouvoir "dynastique"!


Incarnant la répression, la brutalité de l´envahisseur et la philosophie colonialiste, le machiavélique Maréchal Lyautey est toujours vivant à travers et dans l´actuel makhzen "marocain" décadent, corrompu et pourri, en perpétuant l’héritage colonial, dans le Maroc d´aujourd´hui, sous forme de diktats et rituels anachroniques et féodales pour prolonger un système médiévale - depuis longtemps en faillite - jusque que même dans ce début du 21ème siècle .

" Lyautey, quoi qu’on en dise, incarne la répression et la brutalité «à l’occidentale». A ce propos, le 50e anniversaire de l’indépendance du Maroc révèle, de fait, que le rapport France-Maroc s’insère dans ce rapport «gridulce» entre le régime makhzenien et le néo-colonialisme, entre les deux idéologies où les limites apparaissent difficiles de tracer.

Et voilà les gouvernements espagnol et français qui prennent amplement la parole lors des festivités! Non pour demander des excuses au peuple marocain ou avancer des «mea culpa» comme rappel des massacres et des destructions de l’époque coloniale, mais pour donner des prescriptions, des consignes, des leçons et des évaluations pour le présent et pour le futur de l’État-Makhzen néo-colonialiste. Et pour fonder la démocratie, une "démocratie" dirigée au service des juifs et qui doit obligatoirement mener à l´instauration des "karzay, des Abbas, des Allaoui, des Séniora et d´autres futurs collaborateurs traîtres: des copies conformes de Hafid, de Mohamed V, de Hassan II et de Mohamed VI !!

Le monde apparaît, sans doute, aller à l’envers! Le Protectorat, dans sa forme de «pacification», perdure-t-il encore?

Lyautey ne serait-il pas l’explication d’une telle contradiction insoluble que vont pérenniser ses successifs les sultans alaouites?

En outre, Lyautey, comme tout Conquérant, vit à travers un miroir qui reflète son image, et ce cri narcissique qui se redore au moment de penser aux méfaits de la colonisation pour se dire l’air hautain: «La colonisation, ça ne fait que du bien!».

Cela est explicité dans ses lettres intimes. Rechercher ce qu’on a perdu, le désespérément convoité, et à la fin de la recherche se hisse la satisfaction du Conquérant qui se permet de réorganiser le vécu marocain.

Satisfaction et "pacification" sont alors synonymes dans l’esprit du militaire victorieux.

Cette vision positive, dite à tue-tête par le Maréchal, n’est-elle tracée que pour avoir des occupants un «compte rendu» de leurs bienfaits sempiternels?

Les comptes rendus «objectifs» refont, au juste, l’histoire de l’insurrection marocaine pour bien innocenter les coups «génocidaires» des militaires occupants venus de France ou de l'Espagne.

De ce fait, l’ambivalence va remuer longuement le discours occidental: un discours pour soi, et un autre à délivrer aux autres mais refait par le retour des reflets du miroir. Que retient-elle alors l’Histoire?

Lyautey demeure un grand théoricien de la guerre d'occupation, de l’administration coloniale et un réalisateur de la politique de domination coloniale.

Lyautey est d’éducation conservateur et monarchiste convaincu qui n'avait aucune espoir de réinstaurer la monarchie en France et qui a trouvé au Maroc - occupé , à genou et soumis - une opportunité idéale pour y instaurer une monarchie coloniale et féodale
.